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 [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae

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MessageSujet: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyMar 14 Déc 2010 - 0:27

Je parlerai brièvement de l'Odyssée (car une question me turlupine, je vous en ferais part plus bas)

Donc, au VIIIème siècle avant JC, un petit gars barbu décida prétendumment de restranscrire un long, très long poème, récit d'un long, très long voyage sur la mer. Le petit gars barbu était ce qu'on appelle communément un aède, c'est à dire un genre de barde grec qui récitait inlassablement des milliers de vers. Après, cet aède nommé Homère n'a pas de patrie d'origine bien distincte; il faisait partie du monde grec, voilà.

D'abord il écrivit l'Iliade, mais ce n'est pas là le sujet. Enfin, pour cadrer ce qui est déjà su par 99% des français ayant suivi une scolarité ces cent dernières années, l'Iliade c'est l'histoire d'une guerre, à Troie, avec des tas de gens qui se battent pour récupérer une jolie femme, Hélène, et qui finalement se cachent dans un cheval de bois.

Ensuite l'Odyssée: focalisons-nous sur le sieur Ulysse, ingénieux de ses mains, habile homme et protégé d'Athéna, rien de moins.
Il mettra vingt ans à rejoindre son royaume d'Ithaque, sa femme Pénélope qui tricote inlassablement, et son fils Télémaque (non moins valeureux que le paternel). Pourquoi me direz-vous? C'est que les dieux ne l'aiment pas, en particulier Poséidon-les-océans qui a juré sa perte. Aussi le pauvre bonhomme se trouve balloté d'une île à l'autre, de nymphes charmantes en cyclopes revêches, de naufrages en festins.
Enfin, la morale de l'histoire c'est qu'Ulysse est un héros bien humain, capable de larmes et de désespoir, un poil vantard. Et qu'il est tout à fait soumis à son destin, n'est-ce pas freudien?

Bon. J'étudie l'Odyssée en cours de littérature, assez superficiellement (c'est regrettable mais je ne suis pas ici pour des jugements de valeur à tous propos).

Voici la question qui empêche l'entièreté de mes nuits, le repos de mes jours: HOMERE a t-il bien existé? Ceci me traumatise.
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyMar 14 Déc 2010 - 0:59

Alors d'abord, un petit défaut de transcription, Homère n'a pas écrit ni l'Iliade, ni l'Odyssée. Lui les chantait, et en effet, sans doute d'autres poètes sont passés par là. C'est les Romains qui ont décidé (arbitrairement), d'attribuer l'Iliade et l'Odyssée au dénommé Homère, en excluant au passage sans doute bon nombre d'autres de ses poèmes ainsi qu'en transcrivant la légende comme elle se racontait avec ses défauts de variations historiques (le téléphone arabe). Par exemple, "Homère" parle donc du "coeur de fer" des soldats helléniques à l'age de bronze.
Ensuite, pour revenir sur l'Odyssée, il est intéressant de noter que Ulysse est présenté comme un personnage lâche dans l'Iliade, certes malin, mais de loin pas un héros qui sont Ajax Achille et Hector.
L'Odyssée, fut donc présentée bien plus tard comme l'émergence d'une nouvelle culture grecque, à savoir un héros non-tragique.
Cette "ambivalence" du héros Homérien laisse planer des doutes sur la paternité des deux oeuvres. En effet, dans l'Iliade le héros "type" est celui qui se dresse face à son destin, et est symbolisé par Hector (condamné à perdre par les dieux, mais, qui par son courage pousse Zeus à vouloir l'aider ce qu'il ne peut etc etc. Ainsi qu'Appolon aidant je ne sais plus qui en faisant réfléchir le soleil sur son bouclier etc.)
Après, la véracité d'un auteur aveugle est une supposition qui a tentée d'être démontrée, les anaphores notamment, pour l'oralité, et les expressions comme "l'Aurore au doigts de rose" qui semblent émaner d'une poésie aveugle.

Bref, concernant l'existence d'"Homère" il n'y a aucune réponse, simplement, on retrouve une tradition d'un texte qui s'est transmis oralement, ainsi que des images semblant émaner (ou en tout cas le pouvant) d'une personne aveugle, après, les différences de traitement de l'héroïsme et des dieux permet de se poser des questions sur une paternité commune à l'Iliade et à l'Odyssée. (Je ne suis pas sur de ce que j'avance mais je ne crois même plus qu'Ulysse est mentionné directement en tant qu"inventeur" du cheval de Troie dans l'Iliade.)
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyMar 14 Déc 2010 - 1:50

Homère m'a tuer

(non, il existait pas, pour répondre au sujet)
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyMer 15 Déc 2010 - 19:16

Non Homère n'a jamais existé, en effet.

Reste une autre question posée par le message initial, par la relation faite entre la Fatalité grecque représentée par les dieux de l'Olympe, et les phénomènes inconscients définis par la psychanalyse, qui nous influenceraient à la manière des dieux. C'est vrai que la relation est souvent faite.

J'assure que c'est anachronique. L'interprétation manque de sens sociohistorique. En effet, les dieux tels que les vivent les Anciens vivent dans une région localisée (l'Olympe ou autre). Les héros, éventuellement demi-dieux, vivent aussi dans le monde. Un monde créé par les Titans enfermés par les Dieux, Chronos combattu par Zeus en tête. Ce sont des entités surnaturelles, des forces externes, qui existent. Elles n'ont rien d'intérieur aux Hommes, elles ne les conditionnent pas ni ne les déterminent dans le fond, mais jouent avec eux, contre eux, ou sont totalement indifférentes.

Le marin se dira balloté par Poséidon parce qu'il fait l'expérience du bateau en pleine tempête ou bien des vents qui ne se lèvent pas. Mais il n'a rien intériorisé du phénomène. C'est de la superstition pure, du latin super stantes res, les choses qui nous dépassent, sur lesquelles on a aucune prise.

La psychanalyse s'est saisie du mythe pour représenter les fictions qu'elle s'imagine trouver dans l'âme humaine, considérée en un sens quasi-immatériel, bien que les différentes psychanalyses évoquent chacune des fondements biologiques, innés, hérités ou acquis, de ces différentes dimensions insondables animiques. C'est comme imaginer une béance au for de l'Homme : l'abîme de ses chimères.

Sans omettre surtout, l'expansion du judaïsme sous sa forme messianique (le christianisme) et son européanisation à travers la culpabilité. Le phénomène-culpabilité relève de l'intériorisation de la faute qui -- tandis qu'elle était vécue comme le châtiment naturel imposé au fauteur par la communauté des Hommes, éventuellement avec l'aval des augures divins superstitieux au sens que j'ai évoqué -- intériorisation de la faute, donc, qui, à travers l'influence chrétienne, a connoté la responsabilité de l'acte d'une intention pécheresse.

L'intention est personnelle, invisible des autres. Taxée du péché, l'Homme finit par craindre d'intentionner les choses, en se demandant premièrement si cette intention est juste (bonne ou mauvaise). Il culpabilise avant même de la commettre, s'il l'estime mauvaise, et se retient d'agir, cherchant désormais de nouvelles voies d'expression et d'action. Bref, c'est un conditionnement pour ainsi dire : éducatif. En effet, avec l'intériorisation de la valeur de l'acte à partir de l'intention, il juge d'emblée, et s'auto-éduque d'une certaine façon. Ainsi, il s'extériorise différemment. (Éducation, du latin ex ducatio, conduite au dehors).

C'est, autrement dit, la moralisation de l'intention, tandis qu'avant le judéo-christianisme, seuls les faits étaient moralisés (jugés bons ou mauvais). D'une certaine manière, le judéo-christianisme développe une psychologie. Psychologie chrétienne, fondée sur les sept péchés capitaux et leurs pendants : les sept vertus cardinales. (Vertu, du latin virtu, ligne de force, désigne dans l'Antiquité la qualité d'un Homme, sa valeur, sa puissance : Ulysse est vertueux non parce qu'il reste fidèle à Pénélope, mais parce qu'il endure les pires aventures sans renoncer au retour en Ithaque. Puis, avec le judéo-christianisme, le mot désigne la qualité de l'Homme dont les valeurs sont nobles du point de vue chrétien. Finalement, de nos jours, serait vertueux l'Homme qui agit conformément à ses valeurs. Mais Ulysse, lui, ne se réfère à aucune valeur ; il se réfère à sa patrie grecque, considérée comme civilisée, contre le restant du monde qui, lui, est barbare.)

Je rembraye sur nos moutons : la moralisation de l'intention à travers l'intériorisation de la valeur (quelle qu'elle soit) développe la conscience individuelle, personnelle. Nous avons aujourd'hui une certaine idée de la conscience comme espace intérieur très vaste, et la psychanalyse la double d'un inconscient insondable, qui l'image telle la partie immergée de l'iceberg. Là, dans cet dimension psychique, toute l'imagination a sa place, et donc le fantasme. D'où vient que, postulant que nos profondeurs ont une puissance divinement païenne, la psychanalyse nous donne l'impression d'être sujets des dieux, et nous donne à penser que les Anciens étaient tous victimes de leur imagination, comme une hallucination collective intériorisée.

Mais c'est totalement faux.

Ce sont des fictions psychanalytiques qui passent pour vérités scientifiques, ou au moins circonscientifiques (au voisinage des sciences, et notamment des sciences humaines, avec précisément la psychologie ; et même la sociologie, puisque toutes les psychanalyses ont prétendu à un moment ou l'autre, pouvoir dégager les déterminations sociohistoriques de l'humanité à partir du for intérieur... Exclamation).

Pour moi, il est impérieux d'en rester aux faits observables, tandis que ce qui se passe dans notre tête et nous amène à projeter certaines choses sur les réalités, est certes enrichissant du point de vue de la poésie humaine, mais totalement mortifiant (et pour ainsi dire déréalisant) si on s'imagine pouvoir en tirer des vérités.
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyMer 15 Déc 2010 - 22:37

Je suis assez d'accord avec ce que dit Jem, et on en revient à deux choses, la psychanalyse fonde une mythologie tout à fait hypothétique de la personne, et qui est beaucoup moins intéressante que les mythologies classiques au sens où elle oublie toute une certaine cosmogonie du sujet, à savoir ces relations, ces connexions au monde, et que cette invention se fonde sur une certaine idée de la philosophie (la psychanalyse à l'origine voulait "philosopher" la psychologie) de Platon, (ou de Socrate), principe des Idées en tête et mythe de la Caverne. D'où, une certaine tragédie, une certaine cruauté ou un certain désastre à retourner à une philosophie plus "immanente", plus cosmogonique, qui serait pré-socratique. Le héros socratique par excellence est donc Ulysse, le héros psychanalytique (certes amputé de bon nombres d'interprétation) Oedipe (fondé par les Romains d'ailleurs. Et de même, Enée, malgré tout le savoir faire de Virgile, reste un fuyard.), contre un héroïsme tragique dont nous avons perdu la trace aujourd'hui, si ce n'est dans un recoupement des héroismes de l'Iliade.
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyMer 15 Déc 2010 - 23:32

En fait, de façon surprenante (mais peut-être pas tant que cela, vu que Pasiphae a suivi ces topics) cela rejoint les échanges sur le christianisme et la psychanalyse.
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyMer 15 Déc 2010 - 23:54

Si tu relis le sujet de base, je n'y parle ni de psychanalyse ni de christianisme, seulement de ce brave Homère... Apparemment inexistant.
Le petit clin d'oeil à Freud n'était pas profond, j'y voyais seulement un parallèle quant au déterminisme (que les dieux décident pour vous ou de sombres pulsions, le résultat en est le même) Bref, un lien de conséquence et pas de cause!

L'idiot --> Tiens, je n'avais jamais remarqué ce lien que l'on pouvait faire entre les descriptions et la prétendue cécité d'Homère... C'est intéressant, il faudra que je la relise du coup!
Et le reste, c'est à peu près ce que nous a raconté notre prof de littérature, que les valeurs présentées dans l'Iliade et L'Odyssée n'étant pas du tout les mêmes (d'une part le héros valeureux au combat, de l'autre l'homme incomplet qui cherche une vie normale et non la gloire), l'hypothèse d'un auteur commun est douteuse.
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyJeu 16 Déc 2010 - 0:17

"Et le reste, c'est à peu près ce que nous a raconté notre prof de littérature"
Ravi d'apprendre que je pourrais être prof de littérature.
Au plaisir (ici ou ailleurs).
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyJeu 16 Déc 2010 - 1:43

Pasiphae a écrit:
Si tu relis le sujet de base, je n'y parle ni de psychanalyse ni de christianisme, seulement de ce brave Homère... Apparemment inexistant.
Le christianisme non c'est juste.
Mais précisément, je répondais à cette idée de déterminisme.
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyJeu 16 Déc 2010 - 16:01

Facile d'être prof de littérature. Même moi je pourrais.
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyJeu 16 Déc 2010 - 17:40

Pasiphae (Jeu 16 Déc 2010 - 14:01) a écrit:
Facile d'être prof de littérature. Même moi je pourrais.
Pff, ah là là, tu apprendras avec le temps qu'il faut être moins directe quand on brise les espoirs d'un homme.
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyJeu 16 Déc 2010 - 23:40

Bah?
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyVen 17 Déc 2010 - 16:58

Jem a écrit:
Pasiphae a écrit:
Si tu relis le sujet de base, je n'y parle ni de psychanalyse ni de christianisme, seulement de ce brave Homère... Apparemment inexistant.
Le christianisme non c'est juste.
Mais précisément, je répondais à cette idée de déterminisme.
J'ajouterai : il ne faut pas cracher dans la soupe. Il y a j'espère des éléments de valeur pour ta réflexion dans ma tirade, au sujet des Anciens, des Médiévaux et des Modernes. Question
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyVen 17 Déc 2010 - 17:55

Bien sûr Jem!
Je trouve simplement très triste que ce que l'on projette, nos affects etcetera, sur le monde extérieurs ne soit réduit à rien d'autre que de la poésie.
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MessageSujet: Re: [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae   [Oeuvre] L'Odyssée, ou la question qui turlupinait Pasiphae EmptyVen 17 Déc 2010 - 18:40

Pasiphae a écrit:
Je trouve simplement très triste que ce que l'on projette, nos affects etcetera, sur le monde extérieurs ne soit réduit à rien d'autre que de la poésie.
Eh c'est ainsi, oui.
Mais le phénomène-poésie n'est-il pas poétique en soi ? L'animal-Homme n'est-il pas la chose la plus surprenante et étonnante qui soit ?
      "Je te loue, ô Seigneur, de ce que tu m'as fait si admirable créature ; tes œuvres sont belles et mon âme le reconnaît bien." - Psaumes.
J'introduis les versets pour dire qu'il ne fallait pas moins aux Hommes qu'un Dieu à leur image, pour trouver beau le monde et trouver que c'est leur âme qui l'anime (leur poésie). De même que c'est ce Dieu à leur image, qui les rend beaux, bref ils peuvent se voir eux-mêmes dans le miroir de Dieu.

Tout est anthropique pour l'Anthropos, car ce sont ses sens et le sens qu'il leur donne, qui créent le monde. Sans lui, et le monde serait incréé : il ne fallait pas autre chose que des âmes et consciences pour découvrir le monde. Sinon rien.

Reste que nous sommes composés ainsi que l'ensemble des mammifères, qui perçoivent le monde relativement comme nous... même si le chien connaît des empruntes olfactives développées ou la baleine auditive, etc. ! ... Et puis tout le règne animal se ressemble : même si les moustiques ont une vision thermique, ils ont une vision, des membres, une entrée alimentaire, etc.
Et alors physiquement, la matière qui nous compose est la même que celle née avec le Big Bang : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." ...

Donc... donc donc donc... Wink ... La poésie ne serait-elle pas intrinsèque à l'univers ? ... mais là je pourrais aller loin aux yeux de certains, alors s'il vous plaît je vous en prie.
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