Livre(s) présent(s)

Myrrha a écrit:

Arf. Prépa, Pasiphaé ?

oui c'est terriblement ennuyeux

Myrrha a écrit:

Il faudra que je songe à lire du Michaux, une fois.

oui oui oui

La montagne de l'âme, Gao Xingjian
je l'ai trouvé qui traînait par terre
c'est lourd mais la faute des traducteurs
parce que sinon c'est waah la chine en tu je il jolie

Pasiphae a écrit:

Myrrha a écrit:

Arf. Prépa, Pasiphaé ?

oui c'est terriblement ennuyeux

Ah ? À ce point ? Les lectures ou le général ? (Oui, tehon, j'ai même pas demandé de tes nouvelles après t'avoir posé des questions )

Oh, et en même temps qu'Aurélien, j'ai entamé un truc récupéré à mon cdi qu'est appelé Style et littérature, c'est vieux mais übercool. Et faut que je me mette sérieusement à plein de trucs. Gné.

Paradoxe Néant a écrit:

Pasiphae a écrit:

Myrrha a écrit:

Arf. Prépa, Pasiphaé ?

oui c'est terriblement ennuyeux

Ah ? À ce point ? Les lectures ou le général ? (Oui, tehon, j'ai même pas demandé de tes nouvelles après t'avoir posé des questions )

Pas honte à avoir

le général, à mourir d'ennui (mais ça m'est assez particulier, rien de significatif)
si tu as des questions je suis là

Pasiphae a écrit:

Paradoxe Néant a écrit:

Pasiphae a écrit:

Myrrha a écrit:

Arf. Prépa, Pasiphaé ?

oui c'est terriblement ennuyeux

Ah ? À ce point ? Les lectures ou le général ? (Oui, tehon, j'ai même pas demandé de tes nouvelles après t'avoir posé des questions )

Pas honte à avoir

le général, à mourir d'ennui (mais ça m'est assez particulier, rien de significatif)
si tu as des questions je suis là

Oui. Mébon, tout est significatif. Pour l'instant, pas de questions. Merci.

Lire Bérénice de Racine et Aurélien en même temps, c'est drôle, comme étrange. (Ou plutôt devrais-je dire draûle — satanée Irlande.)

Bel-Ami de Maupassant et

Hihi, j'ai lu Bérénice après Aurélien moi. La pièce je l'avais à mon programme de 1èreL, et toutes mes ouvertures concernaient les différences immenses entre la Bérénice de Racine et celle d'Aragon.

Sinon moi Le Diable au corps de Radiguet. C'est cruel mais la narration n'a l'air que de survoler l'amour, on voit tout de loin et le style est très académique. C'est assez ennuyeux en fait.

Et puis j'ai envie de lire Gide.

Moi j'avais Phèdre. Ah, Racine... Une fois qu'on y a goûté, nothing compares. Ça va, btw, la Terminale ? Je me souviens plus si ça c'était bien passé tes épreuves avancées... Pas trop chiant, Charly ?

Citation :

Sinon moi Le Diable au corps de Radiguet. C'est cruel mais la narration n'a l'air que de survoler l'amour, on voit tout de loin et le style est très académique. C'est assez ennuyeux en fait.

Ennuyeux ? Je l'ai lu cet été et il fait parti des livres qui m'ont saisis. Il est vrai qu'il est un peu ennuyeux mais c'est normal dans le contexte où les choses évoluent assez lentement par la suite

Sacré Maupassant.
Le prof nous annonce du Giraudoux pour les vacances.

Racine mon grand copain. Ma terminale se passe oui plutôt très bien même. Mes épreuves avancées c'est une grande déception, à cause d'une examinatrice insupportable pff. Enfin je ne vais pas revenir là-dessus, 13 écrit 12 oral quand l'année passée (ma 1ère L redoublée) j'eus 16 aux deux. Et toi ça c'était passé comment? Et ta terminale? (Charly on le garde pour la fin mais probablement que je ne le toucherais que très peu, il est si verdâtre).

Je viens de finir Le Diable au corps et décidément je me suis bien ennuyé. La narration est si distante, les personnages construits avec des émotions définies en quelques mots (ça me rappelle Le Rouge et le Noir dans cette observation fade des rouages amoureux, mais jamais cette possession lente dans le personnage même). Alors on se retrouve par-ci par-là, l'ambiguïté de l'amour, la belle cruauté blablabla. Mais ce phrasé tout lisse, cette absence de mystère, ces pensées claires comme l'eau, logiques comme le mécanisme d'une montre. Oh non, vraiment ça ne m'a rien donné d'autres que quelques cillements, parfois.

Et j'attaque La porte étroite d'André Gide (enfin) .

arrête de blâmer Stendhal

Rozbaum a écrit:

Racine mon grand copain. Ma terminale se passe oui plutôt très bien même. Mes épreuves avancées c'est une grande déception, à cause d'une examinatrice insupportable pff. Enfin je ne vais pas revenir là-dessus, 13 écrit 12 oral quand l'année passée (ma 1ère L redoublée) j'eus 16 aux deux. Et toi ça c'était passé comment? Et ta terminale? (Charly on le garde pour la fin mais probablement que je ne le toucherais que très peu, il est si verdâtre).

C'est bien ça le problème de toute note, c'est tellement inhérent à celui qui note... À l'inverse, j'ai eu beaucoup de chance et des examinateurs franchement sympa, donc c'est allé du mieux que l'on peut. À part ça, j'ai une prof de philo extraordinaire, et une prof de litté folle, super intéressante mais avec qui on ne fout rien. On a bouclé Charly, c'est un soulagement... Pas si insupportable si l'on s'attarde sur quelques rares points. Mais franchement pas au niveau d'un programme de terminale littéraire.

Et Stendhal, c'est bien.

Moi mon prof de philo est complètement fou, il hurle tout le temps de passion, et il fait des gestes immenses, sa voix grave fait vibrer les murs, ses plus de 60 ans, son haleine de whisky et son dos brisé par je-ne-sais quel sport de combat ne l'empêchent pas de faire des pas colossaux tout le long de la salle, de s'étaler sur des tables diverses pour montrer du doigt une idée évidente, de frapper amicalement (et fortement) le dos des élèves quand il fait une allusion à l'un d'entre eux. Bref, c'est un prof AMPLE et sans le moindre tact, mais qu'est-ce qu'il est sympa. Mon prof de litté est génial, il est romancier-poète et très intelligent, très cultivé, mais enfin il est méchant, il fait mal au coeur quand il parle de nous en mauvais termes, et c'est ce qu'il fait tout le temps.

J'ai détesté Le Rouge et le noir, cette action permanente, ces sentiments qu'on accumule sans s'appesantir sur aucun d'entre eux. Il n'y a rien de ces plages calmes qu'on retrouve par exemple chez une Madame Bovary dans son jardin, qui regarde une toile d'araignée noyée sous la rosée. Moi je n'aime pas quand les personnages sont sur un échiquier et qu'il suffit d'un paragraphe pour passer de la volupté au désespoir, et qu'il suffit de trois lignes pour en dire la nature, tout le reste exprimé en actes dans un style encadré, rigide, ennuyant. Flaubert sait la lenteur, Balzac développe le phrasé autant que le personnage, Stendhal ne fait qu'avancer, toujours, toujours, comme un soldat. Il est juste efficace, et, si pour moi ce n'est pas une tare que de l'être, c'est en tout cas insuffisant. J'attends de lire La chartreuse de Parme pour me faire une idée précise de cet auteur.

"ennuyant", ce mot n'existe pas de la façon dont tu l'emploies

ton foie déchiré à la dent si tu blâmes encore sten-dal

Si, il existe très bien : il veut dire paupières closes sous le poids des mots.

Touche pas mon foie .

Ciels de Wajdi Mouawad. Et je voudrais connaître par cœur le texte. Le jouer et le voir.

Electre, Giraudoux.

J'ai pas encore lu Electre mais j'ai lu la trilogie des Hunger Games de Suzanne Collins ainsi qu'un recueil de nouvelle d'Eric-Emmanuel Schmitt.

Comment on écrit l'histoire, Paul Veyne
c'est poin-tu mais c'est intéressant

A Game Of Thrones, un peu laborieux à cause de mon anglais pas si bon que ça (j'ai aucun problème avec Auster, mais c'est finalement une langue plutôt simple, là... le vocabulaire lalala), mais ça coule mieux, ça devient fluide, et les personnages sont agréablement poussés. On s'attache beaucoup, ça va être dur de se séparer de ceux qui vont mourir. Autant en images, je me laissais porter, autant les mots me heurtent plusse.

Fini La condition humaine de Malraux, une langue riche, une ponctuation fleurissante, difficile à avaler rapidement, mais un style vraiment flamboyant. J'aurais été bien plus touchée quelques années auparavant — dommage, j'ai raté ma rencontre.

Sur ma liste dans le désordre : Voyage au bout de la nuit, quelques Philip Roth, Gary, Faulkner et Vian. Pour se reposer : Corps et biens de Desnos (très datés les jeux sur les mots, pourtant qu'il est fort !), je feuillette encore mes vieux Aragon, et du Jaccottet.

U.V. de Serge Joncour, la police est chouette mais la taille un peu trop grande, c'est gênant. C'est très bon, à part ça. Faut que je mette la main sur d'autres de lui et d'Hervé Le Tellier, les OuLiPiens-Papous sont une race sensible et touchante.

Adieu Gary Cooper, de Romain Gary, sinon :

Citation :

La condition humaine de Malraux,

A 14 ans, il m'a fait mal

Système des beaux-arts, Alain

Ressentiment et apocalypse, Philippe Burrin mal écrit

Les fleurs du mal, Charles Baudelaire

L'espèce humaine, Robert Antelme

LE PAYSAN PARVENu, marivaux
c'est super!